Accueil L’oulipien de l’année Mâchicoulis et Chocoprinces
Lipolexoscar

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On dirait qu’on serait toi et moi plutôt fiers, casqués et armés. Comme ceux qui combattaient, chevaleresques, il y a longtemps, là. Mais c’est moi qui commanderais, hein ?
Attention, ils arrivent ! Mais si regarde : ils sont au moins mille à nous assiéger ! Qu’est-ce qu’on fait ? On riposte sec, on leur catapulte tout ce qu’on trouve.
Et là, tu serais blessé. Mais pas trop grave hein, alors hop hop hop tu serais vite debout. Et on les attaquerait et on les découperait, on finirait par tous les battre.
Mais là, qu’est-ce qu’on entend ? Il siffle et serpente vers nous, tout monstrueux et dégoûtant qu’il est. Il veut nous stopper. Vite, on grimpe et on se cache comme on peut, derrière ce qui n’est pas trop dangereux et pas trop loin. Je suis supermagique alors j’arrive à le neutraliser fastoche.
Là, on rentrerait et on se ferait applaudir et féliciter pour les avoir tous sauvés.
Bon, t’es affamé comme moi ? Je crois qu’il faut goûter... J’espère qu’il reste de ceux qui sont roses, j’aime pas ceux qui sont vanillés.


Alors, Simon ? Ben si, évidemment : moi capitaine et toi sous-chef. Quoi, déçu ? Tant pis ! Vite, à nos épées ! Mais attention, là : les ennemis ! Nombreux ? Pff... au moins mille ! Le château, encerclé... Mince ! Alors quoi ? Ah si, nos catapultes ! Avec des boulets enflammés, hop ! Zigouillé, l’ennemi. Oh non Simon, ton bras ! Mais... du sang ? Non mais franchement... Quoi, une flèche empoisonnée ? Mouais... Mon œil ! Hop, debout, noble chevalier ! Courage ! Avec nos épées, bing, terminé bonsoir ! Victoire !
Oh non... Encore lui ?! Le dragon mutant sanguinaire là, avec ses trois têtes... Quoi ? Lui, un obstacle ? Hahaha ! Oh que non ! Vite, une cachette... Mais si : en haut, derrière les mâchicoulis. Et là, hop, mes superpouvoirs : neutralisé, le dragon !
Une fois rentrés au château, des cris et des applaudissements : "Bravo ! Merci !" Des sacrés champions, hein ?
Bon... la dalle un peu, non ? Chocoprinces à la fraise ? Parce qu’à la vanille, beurk, dégueu !


Première partie sans les substantifs, seconde sans les verbes.