Accueil L’oulipien de l’année Il se penche il voudrait attraper sa valise
Le sapin chiale évadé

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Le sapin chiale : évadé – rate tout, repris, avili, saqué ici – envie tout. Ce sot sire enhardi du sacre, case le sapin échoué et la russe égarée ne désire pire asile ! Une trêve suisse, ce qu’un sac de vœux fête, s’envase faute de vin.

Renarde amourachée, unie dès que s’éploye ta fleur de poivre, s’éprouve en ceux de la myrte neuve. Sa griffe noire au début érode, si l’amie t’égorge net, tu sais aussi être deux. Deviné, tel barbon niera tueries ; suis cette alliée choyée, piètre gardeuse mène à poulette. La ruse qu’il évite l’égaie. Adieu, le cher écho l’éperonne ! Rougira toute la faune, lui se goure, suite à sa becquée.

Si on omet tout soin (sauf cyanose) sa plaie s’infecte ; seul – ou quasi – le cadavre diurne du rouquin émut, inouï.