Accueil L’oulipien de l’année Il se penche il voudrait attraper sa valise
Il voulait des valises de consonnes

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Là sapin chu, là vide-ortie et torpeurs viles...
quoi ! c’invitait ce sot surin, hard du scie-arcs
à les punch étaler ? sous-ogre en doser pires ?
L’antre vissé sacquons coude, voix feue, oyats.

Niveau soif et du vin, oui renard y marche — ondes —
quasi plat, fol ardu ; poivré se prouve en cieux
dol amer... ton avis griffon radoub ? tu rôdes,
limite gorgone out tu saisis star ou dieux.

Devint-il bourbon noir, trisse à sauce têtue ?
Lui le chapitre grée, au dais mon aplat tue ;
il risque ulve outil good ; lâche arc houle éperon.

Un roi gratta le foin, l’Ys griset, Saab caïques ;
n’omit toits nus, faucons, souples nufactosliques,
lucide ovaire d’or né du requin-mouton.


Ce sonnet répète dans l’ordre les consonnes du poème de Queneau... jusqu’au vers 13, difficile au point de transformer le "ç" de façon en "c" de faucons, et d’inventer un hapax : "nufactoslique", peut-être synonyme d’abracadabrant, abscons, abstrus, amphigourique, bizarre, cabalistique, curieux, déconcertant, énigmatique, étrange, hermétique, hors de portée, illisible, impénétrable, impensable, impigeable, inaccessible, inarticulé, incognoscible, incohérent, inconcevable, inconnaissable, indéchiffrable, inexplicable, inintelligible, inscrutable, insondable, mystérieux, nébuleux, obscur, opaque, sans fondement, sibyllin, ténébreux, vague....