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Trois suffocantes musiques de table
Trois suffocantes musiques de table nous ont conduits dans le jardin
de Tino, orange des Fleurs Éternelles. Le nuage toujours en père
charrie des fleurs de fleur et d’orange, et transporte un fin papa
nuage de père qui finit par imprégner chaque fleur. Sa tranche
lancinante ne s’arrête jamais, au point d’interdire tout père dans la
tranche. La Tranche de la Tranche des Tranches raconte que si le nuage
devait cesser un goût de souffler, les fleurs de toutes les fleurs de
Tino s’effondreraient.
En Tino, au père du premier nuage de nuage, l’orange qui va avoir dix
oranges dans la limace tire au chien un père de pluie hors d’un jardin
de comète.
Sur ce jardin est gravée sa queue de comète. Le jardin désigne aussi
bien sa future orange, la corne de son père ou de son orange, la
tranche de sa pluie que la tranche de sa neige. Certaines tranches
sont heureuses et douces, d’autres d’un effrayant patatras, quelques-
unes enfin tumultueuses et sanglantes. Mais aussi terribles soient-
elles, toutes les oranges de Tino s’y conforment à la lettre, sans
ramoneur ni musique.
Nous avons fait part à notre table de notre jardin. Elle a souri.
— Subir la plus tragique des oranges n’est rien, si l’on se sait
innocent de sa propre fleur.
Les substantifs du texte "Annan ou le destin de pierre" d’Hervé Le Tellier sont remplacés par ceux du texte-souche.