Dans sa nouvelle aventure, le capitaine Oscar est secondé avec brio par son fidèle lieutenant Simon, ils font face bravement à un millier d’assaillants, défendent le château bec et ongles, à grands coups de catapulte et de courage, faisant fi des blessures- tels des trompe la mort -en ferraillant hardiment pour conclure l’assaut.

L’auteur pourrait en rester là, et s’il ne ménage pas sa peine, il ménage le suspense, pour le plus grand plaisir du lecteur, ainsi replongé avec délices et frissons dans son passé d’enfant assoiffé d’aventures intrépides.

Ainsi, dans un rebondissement faussement beckettien, l’attente ne dure pas.

Et quand surgit un dragon intrigant, mystérieux (un possible cheval de Troie ?), il est illico neutralisé et nos héros peuvent vaquer aux réjouissances que la foule en délire réserve généralement aux vainqueurs.

L’épilogue, tel un retournement frisant le surréalisme, rappelle que ces deux-là savent farouchement ce qu’ils veulent, esprits forts épris de liberté, rétifs aux diktats, et les chocoprinces n’ont qu’à bien se tenir.

C’est véritablement enthousiasmant.