Accueil L’oulipien de l’année Mâchicoulis et Chocoprinces
On dirait…

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On dirait que je serais capitaine
Et Simon sous-chef, quelle aubaine
Un duo, modèle réduit d’armée mexicaine
À cent lieues de toute calembredaine
Un truc rude de vosgien ou de rupéain
Se nourrissant à la dure de quelque faine
Vous pouvez déjà imaginer la dégaine
Ils seraient mille en face, remplis de haine
S’inspirant de l’épique boucherie novécclésiaine
Nous assiégeant mais comme on aurait bien barré la jaine
Nos tirs les arroseraient d’alaskaines
De leurs bottes fourrées de pierres et de leurs bonnets de laine
Simon blessé par cette armada inhumaine
La finirait pourtant, debout, de sa petite épée naine
Moins suréquipé que la dernière Citröaine
Soudain, loin de l’esprit des pères fondateurs, surtout Paine,
Un monstre féroce mutant, une sorte de Qaine
Surgirait et mes superpouvoirs gagnés à la fête foraine,
Le renverraient à une occupation plus saine,
Et il fuirait, à nous le château, tel un pauvre croquemitaine,
Dans quelque légende oubliée, vaudou, jamaïquaine.
À cet exploit, la reconnaissance des gens ne serait pas vaine,
Me remerciant de cet exploit anachronique à la John Waine.
C’est pas tout mais pour goûter je m’enfilerais bien une sixaine
De Chocoprinces goût fraise, j’aime la recette urbanyaine
Ceux à la vanille ils sont pas bons même par douzaine