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Ioder Vian

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Si le Boris était moins fragile
On pourrait le pousser sans retenue
À sauter en deltachute du haut de la Falaitretat ou du Castendon,
À grimpesolo dans les Granasses en hiver,
À jouffler de sa trompinette sur le Volcufrière
Ou à faire du skautique sur le Bourgéman,
À s’entraîner à jouboule au Neigeandjaro
Et à mesurer l’hypotangle des Bermudes,
À nager le crawpillon dans le Détréring,
Enfin à courir le long de la Murailline.

Si le Boris était moins fragile
On pourrait lui faire écouter grave
Le pianoustique de Ludnius Beethomonk
Ou comment Danart Humakey caresse sa battecutante.
Que dirait-il de la trompapide de Milet Davaker ?
S’évanouirait-il devant la voisuelle d’Elie Fitzgeday ?
Le saxourlant de Sonohn Collins le renverserait.
La guitanouche de Djanwes Reingomery l’a déjà fait pleurer.
La contrebolide de Pieron Micharter lui soulèverait les tripes,
Sans parler des compositions de Couke Basington...

Mais le Boris craint du palpitant,
Couver systématiquement par sa maman.
Il va falloir le persuader de se remuer...
Sinon il va se faire engueuler.

Le voilà confiné depuis toutes ces années.
Faut qu’il revienne de chez Satan pour l’été !
On va l’sortir de son trou en l’aérant.
Boire un bon coup, faut ioder Vian !


Réponse à la proposition de Martin Granger dans le cadre de l’Épidémoésie de Poétovirus.