Accueil L’oulipien de l’année Il se penche il voudrait attraper sa valise
Hé mec on sonne et sème

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Las, épié, ne chiale.
Va droit, tête reprisée.
Va l’as qu’éco nie.

Vite, toc esta sa ruine :
Hère, dadais, écœuré.

Ce seul Ase, à peine
Chu, tel rois ou sage reine,
Désire auprès lui

Un être avisé, ossu,
Ce qu’on secoue de vieux fouets.

Un évasif tiède,
Vain renoueur demeuré,
Chenu de sa queue,

Se plia... et floua roi !
Dupe, vers poire avancée.

Ex idole émiée,
Retenue, avisa griffe :
En roda butor

De sa lame, et égorgea,
Noya, étêta, sassa.

« Soit, radieux devin.
À toi, libre, bonne route.
Réussis cet out. »

L’île, chapitrée,
Garde osé monopoly
Et tolère squale.

Vite, l’âge de la chair
A échoué là, porno.

On érigera
Tout le fun. Ô luise gore !
Site ose becquées.

Une émeute attise noye.
Soif couine ses plaies en face,

Tue Ase loué.
« Que sel acide ouvre Dieu »
Rend, rauque, un mutin.


renoueur = rebouteux
noye = nuit en argot

Le titre "Hé MeC oN SoNNe eT SèMe" est homoconsonatique du mot "HoMoCoNSoNaNTiSMe".
Le poème, un renga, reproduit dans l’ordre les consonnes du sonnet de Queneau.