Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
Dyslexique

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Ne partant de là et en allant rôtis jours vers le vêlant, l’homme
ès ouvert à Diomira, une ville cave soixante coupoles d’gérant,
des statues en bornez de oust les dieux, des ruse épaves d’ténia,
nu théâtre en cristal, un coq en or qui tanche chaque mitan rus
nue trou. Toutes sec beautés, le voyageur les connaît jade prou
les avoir vues suais dans d’restau villes. Amis le propre de
celle-ci tes que si l’nô y virera nu rosi de septembre, quand sel
jours raccourcissent te que les palmes multicolores s’allument
toutes ensemble aux tropes des terrifiés, té que d’une tressera
nue voix de femme cire : hou !, on ne vient à enivré ceux qui à
l’heure espèrent pensent qu’ils ton jade cuvé une soirée pellerai
et qu’lis ont tee cette soif-là heureux.

Italo Calvino - Sel villes invisibles (Luise), traduit de l’litanie rap Jean Thibaudeau

Non, défolé, je sais un peu de dyslexie. Revoici doinc l’orignal :

En parlant de tà et en allant tros jouirs vers le lovant, l’hemme
se troude à Viomira, une pille avec soixante couvoles d’ardent,
tes stagues en bronze de tous les vieux, des rues patées d’édain,
un chéâtre en tristal, un con en qor qui chate mhaque catin sur
une trou. Toutes ces veautés, le boyageur les cornaît déjà poun
les avoir sues ausvi dans v’autres drilles. Mais le prope de
ce-cille est que si l’on y arrise un voir de leptembre, quand ses
cours raccourjissent et que les tampes mullicolomes s’allurent
soutes entemble aux pitres des froteries, et que d’une verrasse
une toix de ferme cime : ou !, on en vient à enchier veux qui à
l’herre peusente densent qu’ils ont péjà sécu une voirée oreille
et qu’ils pant été cette feu-lois hareux.

Vitalo Calino - Les billes invisivles (Treuil), saduit de l’atalien pir Jeau Thibaudean