Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
Diomira joue du porno

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« Martial ! As-tu une idée de ce qui se passe ? »
« Gnnnn... »
« Martial, Faustine ! Sortez de là tout de suite ! Et rhabillez vous ! Vous m’entendez ! »
« Rhaaaaaaa ! »
Claudio escalada une des tourelles désertée par Talon-Rouge, le clown, et essaya de voir le plus loin possible dans la demi-pénombre du soir qui tombait comment ça se passait dans les autres wagons.
« Non mais, regardez moi ça... »
« En pahAArtant de laôàaAAAÀ ! Et en allant ! En allant ! En allaaannntgh ! Trois joooOoouuurffsss ! VeEErs le levant ! Vers le levANT ! Le levaAAnt ! L’HoouoÔÔmmmmff ! l’homme se trOUhoUUVE ! à Diomira ! À D’ ! À D’dhhhiI ! À DiOO ! À Diom-I Rrhaa ! DiomiraahaArgh !... »
« Et les animaux qui sont sortis et hurlent de plaisir au milieu des autos qui les traversent et disparaissent... Oh la la ! »
« UUUuuuuouh-ouh’nnNN ! Une VI’hi’hi’hille ! Aaavh ! Aaaaaagrrh ! Aaaaaavec sssss ! Soixante coup’ ! SOIXANTES COUPS ! PaaaooOLES D’ARGENT ! Soixante coaoupo’hau’oôOl’s d’argent ! Coupoles ! Onk ! Onk ! Onk ! Des STatuuuuiiuuheooOOUII ! En bronze ! Vas y ! Vas y ! Vas yyyy ! C’est boonnn ! De tous les diEUUUuuuUUX ! Des Ruuuûts ! Des rues pavééÉÉEs ! dddddddDDDD’’’ ! D’ééétain, oh oui, d’étaiiiINN ! Noonn ! Un t’ int’ innnnTTTh’ !...
« Et les acrobates, les jongleurs, les dompteurs, les funambules, les écuyères... Pfff »
« Un théâââÂÂÂtrg ! En criiiiistaHl ! UN COQ !! Un coq en Oor ! Un COOOÔÔqhquenOr ! Qqui chanhanhante ! À ouais ! Chaque matin ! Suuur une touHouHourrggr ! TTttouhouhouttt’ ! Toutes ces beautés ! Ces beauhh’ tés ! Le voyageur les connaît déjà ! Pour les avoir vues ! AUSSSI AUSSSSSSIiii ! Dans d’autres viiiIIlles ?! AUSSI DANS D’AUTRES VILLES !...
à l’heure présente pensent qu’ils ont déjà vécu une soirée pareille et qu’ils ont été cette fois-là heureux. »
« Virgile ! Allons ! »
« M’ mmmm’Mais le proah’pre de celle-ciiiII est ! Héhééééé ! Que si l’on y arriiiYYV’ ! Vouuii ! Un soir de septembre ! Quand les jours raccourciiiIIIsssss’... Ssent ! Et que les lampes multicoloOOOOOOOOOOres ! Ork ! Okrrsss ! OrrrrrKh’sss ! S’allument toutes ensembles ! Ensembles ! Ensemhenhen-bles ! OOOh ! OoooooH ! aux poooOrtes ! Aux pouurteuuis dh’des friuit’riiiIIIezz !...
« Bon ben moi, j’y retourne avant que ça ne disparaisse complètement. »
« Et que d’une ! Et que d’une ! Et que d’uhuhune ! Ddd’ ! D’uuhuun’ ! D’une terraaasssse, une voix de femme ! Uuune voix de femme ! Une voix de feeaaAÂÂamme crie : hou ! Hou ! Haoouu ! HAhOUUuuuuich ! On en vient à envier ceux qui ! AAaaarrrrgrrh ! À l’heure prrrrésente ! Pensent qu’ils ont déjà vécuuuuUUUh’ ! Vvvouai... Cuuuuul ! UNE SOIRÉE PAREILLE !! Et qu’ils ont été cette fois-là HEUREUX ! Et qu’ils ont été cette fois-là heureux ! Pensent qu’ils ont ! déjà vécuuuu ! UNE SOIRÉE PAREILLE ! Et qu’ils ont été cette fois-là ! Et qu’ils ont été cette fois ! Foaois-là ! HEUREUhEUuuuxxxx !... »