Accueil L’oulipien de l’année Retour de Babel
Consoler un veuf

Page précédente Page suivante

Consoler un veuf est toujours quelque chose d’un peu ténébreux : une
étoile morte, abolie par un soleil de mélancolie (...) suffit pour
tout consteller, et jusqu’au luth même : c’est le même tombeau, c’est
la même rose, mais la treille n’est plus tout à fait la même, la fleur
du coeur désolé change, la sirène ne nage plus tout à fait dans ce que
nous appelions, un instant avant, grotte, la fée n’a plus les mêmes
cris (...).

Georgeard de Nérec, Espèce d’Ichado