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Cesser d’être fait partie d’une larme

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Cesser d’être fait partie – durant tous nos pas vers la mort, discontinus –d’une larme, d’un nuage, d’un soupçon bouleversant : un terme extrême sans réalité – représenté concrètement par un assemblage de matière ligneuse qui sert de clôture (points de suspension) – est tel qu’il n’en est besoin d’autres pour rendre différent tout le monde, et jusqu’à sa vue en soi : c’est un fluide gazeux identique à celui que respirent les êtres vivants,
c’est une surface égale à celle sur laquelle certains d’entre eux se
tiennent et marchent, mais le voyage n’est plus entièrement semblable, la
manière dont un mot est écrit sur des surfaces planes parfois morceaux
d’étoffe varie, les espaces où l’on échange des espèces et des gifles ou des coups de poing ne présentent plus toutes ou tous les caractères de ceux ou celles que nous nvitions à venir en prononçant leur nom, par un mot, d’un cri, un bruit, un pas vers la mort avant : « espace où l’on échange des espèces et des gifles ou des coups de poing ». Gifles ou coups de poing n’ont plus l’effet même produit par leur organisation en vue d’un effet esthétique.