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Le potto est l’école du pot.
On compte deux sortes de pots : le pot-au-noir et le pot-au-feu. Le premier est celui que fabrique la mécanique du monde et le second est l’œuvre de la femme de Coriolis. Son chef-d’œuvre, pourrait-on dire, car plus son mari joue au billard, plus la femme de Coriolis fabrique du pot-au-feu.

Le pot-au-noir est celui qui nous englue dans la pétole. Contre lui, je ne connais pas d’autre remède que l’espoir et la patience. Le jour où vous vous coincez la quille dans la zone de convergence inter-tropicale, rien ne vaut un potto au poil soyeux. Vous vous serrez contre lui et vous attendez que ça passe. Plus précisément, vous attendez que le vent se lève et atteigne les 40 nœuds pour déclencher votre balise argos et jeter votre kinkajou par dessus-bord.