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À l’aise ivresse

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À l’aise ivresse, amour, amour, nuit d’un saoul miroir :
Lui son manège initié, poésie cousue au morse aboli ou niche stimulée, il a sa
Polynésie, danse à cru, équine fée au tempo si idéal, ô ciel
À l’aise ivresse qui sinue et piétine et saute au-delà la toise.

Muse taquine, étoile suifée allusive au cinabre étamé, la loi
Eclose au nadir tu, mystère de lire sa poulie osée,
Y alèse tisse une tenace icône ronéo d’yeux doux polis,
Fiole de buée, ove puisé d’arôme une tresse iroise.

Nil de vie dont un autre nife fluide sue
D’antan fête, épure nubile, à l’idiome unie orbe :
Ebloui lui goulûment, elle prête à vaciller.

Qu’en duel idem amour étonne et roi réalise.
Avoue ! ô ciel, litanie opulente, soir estimé ébène cet abri :
Un miroir sans fin à l’aise ivresse amour, amour nuit.

Les consonnes du texte d’origine sont conservées.