Accueil L’oulipien de l’année Mâchicoulis et Chocoprinces
À deux ou trois cents pas

Page précédente Page suivante

À deux ou trois cents pas, au sommet du baou,
Bien droits, face à la baie, blasonnés d’un hibou,
Cent mille hommes lancés - ceux dont on tord le cou -
Dangereux, décidés, débarquent Dieu sait d’où.

En ces sombres cieux étendez le tréou,
Faites que ce soit bref, fussé-je un pauvre fou !
Guerriers bien protégés, gardez votre bagou :
Honnis soient les lâches ! Hardi sois-tu, mon chou !
Il n’y a qu’un ennemi... il fond sur nous, vindiou !
Je crois en la magie jusque dans ce bijou :
Kitsch glaive d’or inca, kimono de Yingkou...
Leur pouvoir est réel, leur devoir reste flou.
Moi, Oscar, grand sachem, mon arc n’est jamais mou,
Nul ne me fait peine, ni plier le genou.

Oscar, de ton château, où est ton crédo ? Où ?
Pauvre Simon, frappé... Périsse le ripou
Qui perça son écu... quatre... ou presque cinq... ou...
Reste parmi tes pairs ! Reste, on tient le verrou.

Sors, monstre du Loch Ness... souffre un dernier bisou.
Tu crois qu’on t’a raté ? Tu vas mourir itou.

Un "Hourra !" on a eu, un Bronx d’on n’a su où :
Venions-nous d’arriver vers Loches ? Près de Vou ?

Whisky qu’un doux bleu vêt, wok à l’effluve wu,
X-ième Chamonix, xerès, simple mix, ou...
Yaourt qui se dit grec ? Yes, aux fraises for you !
Zut, maman nous aide... "Z’avez faim ? Allez, zou !"