Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
Un sur deux

Page précédente Page suivante

Cependant, partant par là, Italo en tirera trois modestes vers. Se levant, notre homme élégant trouve, dépenaillée, Diomira, en ville, miséreuse, soixante piécettes d’argent des marins en poche. De retrouver les calices des églises pavées, faux étain de théâtre sur cristal grossier, coq décoré or, Italo chante, bon matin, quelqu’une, parmi toutes autres beautés. Notre voyageur la connaît intimement pour lui avoir décrit aussi, souvent, d’étranges villes . Mais le récit de rédemption ci-dessus, que toujours l’étranger y mette un soupçon de tendresse quand même : jours heureux et, rayonnants, les costumes multicolores qui allument cet ensemble. Tu portes aux friteries moins que serait une attention. Une part de toi crie : « Jamais on ne vient sans envier certains qui, exaltant l’amitié présente, bien qu’éphémère, ont tout vécu. » Chaque soirée compte. Et viendront-ils cet été, mille fois être heureux ?

Guy Calvino - Quelques villes damnées (Seuil)
Plagiat de récit italien avec Jean Deflaux

Remplacement des mots de rangs impairs suivant la matrice :

* partant * là * en * trois * vers * levant * homme * trouve * Diomira * ville * soixante * d * des * en * de * les * des * pavées * étain * théâtre * cristal * coq * or * chante * matin * une * toutes * beautés * voyageur * connaît * pour * avoir * aussi * d * villes * le * de * ci * que * l * y * un * de * quand * jours * et * les * multicolores * allument * ensemble * portes * friteries * que * une * une * de * crie * on * vient * envier * qui * l * présente * qu * ont * vécu * soirée * et * ils * été * fois * heureux

* Calvino - * villes * (Seuil), * de * italien * Jean *