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Se rémembérer Clémence

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Se rémembérer Clémence ?
Clémence n’est d’emblée le centre de belles-lettres, déesse vedette de texte, bête de scène vénérée.
Elle entreprend de sécher les vers, d’en démêler les éléments échevelés et les presser ensemble.
Clémence respecte le sévère règlement (cf. exemple en exégèse*) : le sexe est fermement rejeté ; les récrés éphémères se révèlent éternellement brèves ; les excès, se détendre, prendre le temps relèvent des rêves.
Le vent n’entre : fenêtres fermées ! Des femmes en détresse, gelées, les lèvres gercées, les vertèbres pétées, serrent les dents, se démènent tels des serfs et crèvent de répéter les mêmes gestes. Les chefs, tels des cerbères revêches, les pressent extrêmement. L’espèce de gêne ne cesse, s’étend et verse lentement en perverse sphère d’enfer ! Cherchez le sens de cette géhenne démente : créer des vêtements tellement chers.