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Redonde mélancolique

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Des ciels sans ombre sombres et de bronze aux justes cieux
Il n’y a qu’un pas un chapelet long et chargé de nos prières
C’est sans compter sur les chagrins qui oui sans cesse donnent la mise
Mais ô les poèmes aussi sans contredit sont des prières
Des mots divins des sons parfum si près des cieux

Les égrener les inventer les faire précieux prière
De ne jamais vouloir sur eux avoir main mise
Ils sont frivoles et volatils mais connaissent bien la route des cieux
Les grands joueurs de la vie vaine le savent bien quand fiers ils misent
Tout leur va-tout au casino pour satisfaire leurs prières

Prendre des risques pourquoi pour qui La mise
Au ban de soi des lois si loin de tout si loin des cieux
Et s’il fallait décidément n’en garder qu’une cette prière
Serait pour vous et vos doux yeux manière de dire aux dieux aux cieux
Que la partie jamais gagnée toujours perdue pour moi ici n’est plus de mise