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Jean Bart avait le pignon au-dessus du transistor

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« Jean Bart avait le pignon au-dessus du transistor, le moteur bien fait, robuste et capable de résister à tous les câblages du châssis. Il avait les parasites du condensateur bien formés, les pare-chocs bleus, le motoréducteur beau, les rivets blonds, l’entretoise heureuse et tout à fait avenante. Il avait beaucoup de bon ultrasons, le détecteur net et solide, un élastique ferme et toujours égal. Il était sobre, vigilant et intrépide ; aussi prompt à prendre son temporisateur, que de trous à donner ses anodes dans le grattoir, où on le vit toujours avec ce systême d’arrêt si rare et si nécessaire en de semblables robots. Il savait parfaitement son polystyrène, et il le fit avec tant de gabarit, de circuit et de fixation, qu’il ne dut son sandwich et son équerre qu’à sa bobine et à son oscillateur. »

(La robotique à la portée de tous, Pascal Liégeois, Dunod)

Texte d’origine de Léon Guérin, cité dans l’article Jean Bart de Wikipedia :

« Jean Bart avait la taille au-dessus de la médiocre, le corps bien fait, robuste et capable de résister à toutes les fatigues de la mer. Il avait les traits du visage bien formés, les yeux bleus, le teint beau, les cheveux blonds, la physionomie heureuse et tout à fait avenante. Il avait beaucoup de bon sens, l’esprit net et solide, une valeur ferme et toujours égale. Il était sobre, vigilant et intrépide ; aussi prompt à prendre son parti, que de sang-froid à donner ses ordres dans le combat, où on le vit toujours avec cette présence d’esprit si rare et si nécessaire en de semblables occasions. Il savait parfaitement son métier, et il le fit avec tant de désintéressement, d’approbation et de gloire, qu’il ne dut sa fortune et son élévation qu’à sa capacité et à sa valeur. »