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Parfois on a jeté des fleurs

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Tous vêtus de blanc
Dansons à en être noir
Parfois on a jeté des fleurs
Sur leur amour teinté de rouge

Tous vêtus de rouge
Esprits chauffés à blanc
Parfois on a jeté des fleurs
Sur ceux qui broyaient du noir

Tous vêtus de noir
Les yeux virant au rouge
Parfois on a jeté des fleurs
Envolées comme un nuage blanc

Le 3e vers de chaque strophe est emprunté aux Œillets rouges de Louise Michel.