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Mallarmade pour l’oulipienne de l’année

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Ses purs ongles très haut dévidant le bombyx
Clémence, ces jours-ci, file la métaphore.
L’atelier vespéral n’héberge nul Phénix.
L’air y fleure plutôt la cinéraire amphore

Dans l’eau à cent degrés bloblote un lot de ptyx,
abolis bibelots d’inanité sonore.
Pour le bébé bombyx, la marmite est un Styx,
délitant ce cocon dont le pauvre s’honore.

Bien des lieues au-delà de ce triste décor.
de sordides soyeux se font la couille en or.
Les chrysalides puent au grand dam d’une nixe.

Clémence quasi nue en le miroir, encor
rêve robes de soie et son regard se fixe
en scintillations telles d’un septuor.