Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
Lipogramme en "e"

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Partant d’ici, marchant trois jours durant, on aboutit à Diomira, pays
aux toits gris arrondis, aux Satans figuratifs, aux sols luisants, à
l’Olympia cristallin, au coq d’or chantant au matin sur la tour.
Attraits connus du visitant qui a parfois vu d’aussi jolis coins là bas
au loin. Alors qu’ici, à condition d’y surgir ni d’avril ni
d’août, mais quand la nuit choit au galop, tandis qu’il luit dix ou
vingt brûlots aux bars-tapas, lorsqu’un cri aigu fait : hou !, on
sourit aujourd’hui du grand plaisir pris ici ou là par moult quidams
avant nous.