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L’averse faite rosée

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À la seule averse qui joue, un peu secrète, saine, alliez sort et poésie. Courir l’écouter - qui l’essaie unit pérenne et bon. Conte rare qu’à ce lieu un beau nain fessu te dit : lu, saisi, noté ici même en suspens. Ondine isolée, il tâtera tourné vers elle, le sexe satiné, tiède : ainsi l’ose ébaubi le thaï qui espère, muet. Sa peau rougira apaisée - idiome ou tao, sa pure euphorie se sentira soudain scorie ténue, usée au cosmos. La tire d’eau exténue et dévie une rime polie, assagie, lassante auprès du niais. Une telle sarabande, noce d’amateur impur moque ou mime ma verdeur. Ma légèreté s’amuse : feu, féérie, tison. Pas un cri. Ruisseau à l’aise, solaire, liesse si aimable, ourle mon idée en fuite, ma piraterie ampoulée.

… De poule grise à coq futé…

Démon trivial ! Une langue truquée élira chair, chute et doutes. Cousue main se forge à minuit sa nixe, pluie ou cible aimante d’ourébi soumise à l’averse faite rosée.

Les consonnes coïncident avec celles du texte source ; exemple :
LiVReS FuTuRS => L’aVeRSe FaiTe RoSée