Elle n’est pas une héroïne, une princesse sémillante,
une vive étoile filante, à l’aventure à cœur ouvert.
Comme les autres, à l’usine, elle dessine un ciel couvert
au revers des rêves d’amours et des bassines d’eau bouillante.

Un jour qui ressemble à la nuit quand l’horloge cogne si lente
comme à chacun des autres jours, aux robes de soie en hiver,
Dans les puanteurs de l’ennui, elle tisse des fils de ver.
Elle n’est pas une héroïne, une vive étoile filante.

Comme les autres, à l’usine, au revers des rêves d’amours
Un jour qui ressemble à la nuit comme à chacun des autres jours
Dans les puanteurs de l’ennui, elle n’est pas une héroïne

Comme les autres. A l’usine, un jour qui ressemble à la nuit,
Dans les puanteurs de l’ennui, comme les autres, à l’usine,
Dans les puanteurs de l’ennui... dans les puanteurs de l’ennui.

Sonnet acrostiche d’hémistiches.