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Ainsi finit l’histoire d’une route
Ainsi finit l’histoire d’une route
Et d’un brave keum qui n’y voyait goutte.
L’aveugle est enfin de l’autre côté.
Nulle mise à l’envers m’épeure.
C’était un soir de solstice d’été,
Sans sa canne blanche et quoi qu’il en coûte,
Bien décidé à traverser la route,
Un pauvre bougre atteint de cécité.
Nulle mise à l’envers m’épeure.
Fi de la mouche noire qui m’affleure.
Maintes fois j’ai rêvé d’un petit-beurre.
Même en plein jour, je trouvais le sommeil,
L’été, avant le coucher du soleil.
Longtemps, je me suis couché de bonne heure.
