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Sublimation

Un poème sublimé emprunte des lettres éparses dans l’ordre d’un texte original, afin de composer un nouveau poème selon la même forme mais beaucoup plus court. Exemple, extraire d’un haïku 5+7+5 lettres qui produisent trois mots :

verte
équipée
veuve

Ce bref tercet de Gilles Esposito-Farèse a été puisé chez Michelle Grangaud :

traVERse la TErre
cElui QUI PEnse possèdE
la riVe et le flEUVE

On pourra ainsi composer un sonnet en 14 mots de 12 lettres, voire 14 x 2 mots de 6 lettres si on détache les hémistiches.

Contrainte cousine du caviardage, les "briques" étant ici des lettres et non des mots.