Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
3 sélénets Diomira

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Au levant les hommes
Marcheront trois jours
Vers soixante dômes
D’argent et des tours

Un coq en or chante
Là-haut le matin
Voix réverbérante
Sur pavé d’étain

*

Cristallin théâtre
Et force des dieux
De bronze et d’albâtre
S’honorent les lieux

Chaque enseigne allume
Ses mots expressifs
Au clair de la lune
Clignent fish & chips

*

Aux soirs de septembre
À Diomira
C’est bonheur d’entendre
Celle qui criera

Hou ! d’une terrasse
À l’heure où l’on sent
L’ancestrale trace
Dans l’instant présent