Accueil L’oulipienne de l’année Cité récitée
Sorts

Page précédente Page suivante

Trois jours
Trop chauds

En chameau
Vers Annan
lieu d’Eole

L’air vif embaume
La mer, le sable
— Un mica roux
Colle à nos basques -

Son cri qui ne cesse
Musèle l’urbain
Que le Vent mollisse
Chuteront les murs
D’Annan, dit Le Livre

Ici au sec printemps
L’enfant vers ses dix ans
Tire un caillou d’argent
Au pif, d’un sac de lin
Où il lit son destin :
Job, amour, marmots, mort...

Destin banal ou sanglant
Destin heureux ou tragique
Tout natif d’Annan s’y plie.
— " Ô gourou, Comment s’explique
Ce Mystère ?" Il a souri :
— "Peu importe le Malheur
Dont tu n’es point l’artisan ".

L’Atelier rêvé, Glissements mnémoniques vers la Ville