Accueil L’oulipienne de l’année Retour de Babel
Traduction préparée

Page précédente Page suivante

Passer une frontière est toujours quelque chose de légèrement émouvant : Une limite virtuelle, matérialisée par une barrière en bois (...), cela suffit pour tout changer, et même le paysage : l’air est le même, et c’est la même terre, mais la route n’est plus tout à fait la même, la graphie des panneaux routiers s’est modifiée, les boulangeries ne semblent pas être ce que nous avions appelé, un instant auparavant, boulangeries, les pains ne possèdent plus la même forme (...).

Georges Perec, « Espèces d’espaces » (éd. Galilée)

Voici ce que le traducteur de Google en fait en anglais :

Crossing a border is always something slightly moving : A virtual boundary, represented by a wooden fence (...), this is enough to change everything, even the landscape : the air is the same, and that is same land, but the road is not quite the same, the spelling of road signs has changed, bakeries do not seem to be what we called a moment ago, bakeries, breads no longer possess the same shape (...).

Georges Perec, "Species of Spaces" (ed. Galilee)

Le texte est composé en français de façon à ce que le traducteur automatique de Google produise une version en anglais à peu près correct. Cette contrainte a été proposée par Nicolas Graner.