Accueil L’oulipien de l’année La nuit
Paranoïa

Page précédente Page suivante

– Paranoïa… Lacan, nous aurons annulé Freud, nous ne pourrons plus avoir d’analyse. Lacan, il y a Freud, il n’y a plus que Freud qui compte. Freud est un hystério-teaseur. Ce soir, regardez, le ça a amassé toutes ses névroses porno ! Il nous a fait faire une fixation plaçant au fond ses pulsions de culpabilité, avec une libido latente en un Œdipe, on le sait, nié. On n’en a que plus de psykhé, bien sûr, mais on délire, mais on se libère, c’est l’ambivalence et la période de latence ! C’est vrai qu’il manque le moi, mais le ça n’est pas mal non plus comme clivage du sentiment d’infériorité. On ne s’attendait pas à se départir de sa conscience aussi vite, et peut-être aussi longtemps. Regardez cette fois, le moi, le surmoi pour tutelle n’existent plus, s’il faut en croire les affects des complexes primaires.