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Le bicycle t’enseigne le Maistrou

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Le bicycle t’enseigne le Maistrou.
À entendre un pédaleur, Paul, ayant canonique expérience, deux vents de sud ouest aux fortes puissances le feraient faillir pour grimper à ces cimes de pentes fortes : un vent mécanique, observé partout comme naturel ; un vent désigné corrélatif, résultant des forces jambières imprimées fermement, comme maladives, ruées souvent très névrosées, contre toutes pratiques saines, travail dément du sportif amateur de vélo.

Finalement souvent crevés, perdus, ces solitaires sur roues, par leurs gros efforts vains, finissent tête basse, épuisés, à une longueur de l’arrivée. Pourtant, vents du monde, s’armant pleine face en souffle fort ou zéphyrs amis, légers, fruits des cyclistes s’efforçant sur ce vélocipède flamboyant, une production toute naturelle, résultant de l’avantage à pédaler vite, l’ami Paulo déclarera, devant public, sa véritable conviction, avec une larme furtive : la salutaire solidarité, importante loi des mecs, en endurance comme en sprint, intervient alors, impromptu, quand arrive une exhaustion liquide qui ralentit l’ami au bas du Galibier. Élargi en épaules, prévenant, Eddy, aux cinq victoires imposantes, faciles, assure ! Loi de vie, qui préserve ta fragilité, précieux instants ineffables, relayés quand toi t’insèreras alors au front, y perpétuant l’assurance réciproque. S’y verra surtout que, toujours, les amis s’éPAULent (FOURNEL).

Recomposé par FYGUEDAULX, sportif admirateur de l’autre vélo, entraperçu reposant abandonné à côté, déprimant, minuscule, aux feux arrières défoncés, vélo à guidon écaillé, cette bicyclette remarquée du très aimé Georges.