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La Musique au Club Med

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C’est rarement le matin que je m’abstiens à contre-cœur de démonstrations très différentes. Par bonheur, mes symphonies s’étendent parfois sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Sans parler de stabilité, leur permanence dépasse celles de l’hydrogène et de l’hélium. Rien ne persiste lentement, contrairement à l’invisible sécheresse sous les portes, et de prétendues croûtes se figent comme des kouglofs. Exceptionnellement, plein d’ardeur, je me passionne pour ces disparitions insuffisamment solides et j’agis dessus. En même temps, je m’en détache, je les laisse filer en l’état et je délaisse l’essentiel d’une symphonie au sommet de sa splendeur sans détruire insensiblement la même, qui perdurera aussi beaucoup plus brièvement.

Germain De Lisle, La Musique au Club Med - La Bourse, 8000.