Accueil L’oulipien de l’année Je regarde le bistrot
L’instant fatal

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tant de clarté dans ce bistrot
tant d’éclat qui nous blesse
tant d’attirance entre toi et moi
tant d’yeux éberlués
tant de soif et de désir
tant de joliesse
tant de choses possibles là devant nous
tant de vies à perdre haleine
tant de mesquineries autour de nous
tant de petits calculs
tant de faridondés
tant de faridondaines
tant d’immensité qui nous entraîne
tant de bleu dans tes yeux
tant d’espace parmi tes regards
tant de vagues qui m’emportent dans ce bleu où je nage

À la manière de Raymond Queneau, Tant de sueur humaine in L’Instant fatal