Accueil L’oulipien de l’année La nuit
Extension du domaine de la nuit

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La nuit... câline, nuit de Chine
Quand nous aurons est arrivé
allumé de la paix
le feu, nous ne pourrons plus voir la nuit naître de l’uniformité.
Quand mais si je sais où est Caen
il y a le feu, au lac,
il n’y a plus que le feu qui compte à rebours.
Le feu est un hypnotiseur. Ce soir, regardez, le ciel mon mari
a chassé tous ses nuages remplis de têtes
pour nous ! Il a fixé au plafond de la sécurité sociale
ses punaises de cuivre, avec une lune de miel
élégante en arrondi d’ongle soigné béni mes frères.
Il n’en fait que plus frisquet, bien sûr, mais on respire comme on ment,
mais on s’aère, c’est les vacances au bord de la mer
et le camp de vacances du pouvoir !
C’est vrai qu’il manque la mer, défaite
mais le ciel n’est pas mal aux pieds
non plus comme image de l’infinitude des sentiments.
On ne s’attendait pas à partir c’est mourir un peu
en vacances aussi vite fait bien fait,
et peut-être aussi longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu.
Regardez cette étoile de fond,
je la vois, tu la vois, et pourtant elle n’existe plus, s’il faut en croire les affaires sont les affaires
de vitesse du son
de la lumière noire.