Accueil L’oulipien de l’année Diomira, une ville invisible
Diomira

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À Diomira, vers le trois septembre soixante. Le coq chante déjà. Un voyageur, en se levant à l’heure chaque matin et tous les jours, en vient cette fois-là à envier ceux qui l’allument avec de l’argent. Hou ! Avoir aussi des statues multicolores, des coupoles en cristal, et un théâtre aux portes de bronze et d’étain... Mais quand, en allant dans une soirée, un homme trouve une femme pareille, que celle-ci est propre - déjà d’une -, ils en ont ensemble, des jours heureux. Si on les connaît, ces dieux qui pensent qu’ils ont vécu pour d’autres beautés ! Le soir d’été, tour en ville. Que de lampes vues sur une terrasse ! Déjà les friteries. Or une voix crie qu’on arrive et s’y présente. Partant de là, que toutes les rues pavées de toutes les villes raccourcissent !

Ce texte est composé d’exactement les même mots que l’original.