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Conpagnes

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Nom et drapeau

Le pays de Conpagnes (prononcer conne pag nesse)
De con avec et pag-nes : sagesse
Les habitants s’appellent des Conpatiens et Conpatiennes

Conpagnes

Les couleurs de son drapeau correspondent aux principes de bases du pays :
Or pour rire - violet pour penser - noir pour oser - bleu pour inventer - blanc pour s’aventurer - rouge pour créer - marron pour rencontrer.

Hymne national

Quelques vers en langue Conpatienne :
I rina poyoné
Ardur sima poli
Stagma rina Ah Ah Ah

De rire je suis né
Penser m’a fait rêver
Oser réinventer
M’aventurer pour rencontrer
La sagesse pour créer
Mon île pour exister
Le monde pour rayonner

Ah Ah Ah allons boire et manger
Ah Ah Ah venez vous restaurer
Osez vous reposer

Avec sagesse sachons vivre
Sur cette île battue par les vents
Acceptons que le sol s’enivre
De pas martelant le temps
D’une musique se moquant
De tout, de rien, de tout pourtant.

Archéologie

L’éolipan
Il s’agirait dune représentation stylisée de la Déesse du vent en robe de danseuse. Elle était suspendue en haut des arches d’entrée des maisons. On devait passer en dessous pour avoir la bénédiction de la déesse du vent.
Pendant les jours de processions, on les décrochait et on les faisait tourner, pour produire un son semblable à celui du vent. Ces objets n’étaient pas tous fabriqués avec la même matière ce qui provoquait un son différent et par conséquence un accord naissait qui donnait la première note du chant sacré du vent.

Cet objet servait également de masque pour les sorciers officiels. Dans le petit trou au milieu, on mettait des sortes de champignons hallucinogènes qui se consumaient doucement et étaient ainsi inhalé.

Le Rianacham
Petit moule en forme de champignon, pour faire des gâteaux lors de la fête de la déesse Rianama. Confectionnés uniquement pour les sorciers asthmatiques ou enrhumés qui ne pouvaient utiliser l’« éolipan » (sorte de space cake).

Le tatoulaya
Utilisé pour effectuer des tatouages rituels. Très usités chez les Conpatiens_ Il s’agit en fait d’une petite roue dentelée et acérée que l’on trempait dans de l’encre. Le dessin représente la ligne des flots symbolisée ( N’oublions que Conpagnes est une île) mais également l’impermanence des choses : en haut puis tout en bas, en haut puis tout en bas etc.

Poésie conpatienne

Avoir le cœur ouvert
sur le premier homme
lire les lignes courantes
et mettre la pâte liée, tendue
prendre
et porter
passer
enfin être à deux.